Le spécisme est l'idéologie qui tente de justifier l'exploitation et la violence envers les animaux. Considérant que le fait d'appartenir à une autre espèce est un argument en soi pour négliger la sensibilité et les intérêts d'un individu.
Pour expliquer qu'il est normal de disposer à notre guise des animaux et s'autoriser à les exploiter nous invoquons des différences qui n'ont pas de lien logique avec ce qu'elles sont censées justifier.
De même qu'il n'est pas logique de discriminer quelqu'un à cause de sa « race » ou de son sexe, l'espèce en soi n'est pas un critère éthique valable. En quoi le fait de marcher à quatre pattes et d'avoir un cerveau moins développé ferait d'un individu qu'on puisse l'exploiter, l'emprisonner et le tuer ?
L'intelligence, la conscience de soi ? On dit souvent : mais les humains sont intelligents, raisonnables, conscients... Mais non seulement les animaux aussi ont à un certain degré ces capacités, mais surtout, où se trouve la logique ? En quoi l'intelligence, par exemple, devrait-elle augmenter notre considération ? Devrait-on mépriser l'idiot du village, un handicapé mental, un nourrisson ? Tester sur eux nos détergents, ou les engraisser dans des cages pour les promettre à la boucherie ?
Non !
Ce qui importe, c'est qu'à partir du moment où l'on peut ressentir des sensations, de la douleur ou du plaisir, on éprouve des préférences et on a donc des intérêts à défendre parce que notre vie peut se passer bien ou mal.
Les combats contre le racisme, contre le sexisme et pour la prise en compte de la douleur des nouveau-nés nous poussent à nous préoccuper du sort de tous les humains, aussi différents soient-ils.
Être contre le spécisme, c'est considérer qu'au regard de leur capacité à ressentir souffrance et plaisir, il n'y a pas de raison d'exclure les autres animaux du cercle de nos préoccupations morales.
Pour mieux comprendre, veuillez lire les illogismes du spécisme.