«Les animaux dont nous avons fait nos esclaves, nous n'aimons pas les considèrer comme nos égaux.» Charles Darwin (1809-1882)
On les voit rarement comme des individus existant pour eux-mêmes, ayant des intérêts propres liés au fait qu'ils sont sensibles à la douleur et au plaisir. À tort, on les perçoit plutôt comme nos propriétés, comme des choses utiles, au même titre que des outils ou de la matière.
Antispécisme : un refus personnel... Si les intérêts d'une poule, d'un rat ou d'un poisson à ne pas souffrir sont à prendre en compte au même titre que nos intérêts d'humains, il va de soi d'arrêter de les faire souffrir et de les tuer : que ce soit pour s'en nourrir, pour s'en vêtir, pour tester des produits, parce qu'ils nous dérangent ou par loisir, etc. Cela signifie dès lors adopter un régime alimentaire végétalien ; cesser d'acheter des vêtements ou autres produits issus de l'exploitation (cuir, fourrure, laine, sous-produits animaux divers), et cesser de cautionner les cirques, zoos, élevages d'animaux de compagnie, etc.
Il s'agit là de la moindre des choses, étant donné l'importance extrême des conséquences que cela a pour les animaux concernés.
... et un changement de culture et de société. Il est aussi essentiel de mener des campagnes de critique du spécisme, de mise en avant des intérêts des animaux, dans tous les domaines où ils entrent en jeu. Notre but est un changement de civilisation. Nous désirons et nous nous battons pour un avenir où la société respectera les intérêts de tous les animaux, où la barbarie institutionnalisée envers les bêtes ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
Plus nous serons nombreux à dénoncer l'injustice envers les animaux, plus vite elle deviendra débat de société. Si vous désirez vous investir contre le spécisme, envoyez-nous un mail à cette adresse :